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Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum)
Fig. 1 - Piet Munsterman (Saxifraga)
Fig. 1

Hirondelle de fenêtre, Delichon urbica (Linné, 1758)

Classification (Ordre, Famille) : Passériformes, Hirundinidés

Description de l’espèce

Cette hirondelle de taille moyenne est la seule espèce européenne à présenter un croupion blanc. Celui-ci tranche sur les parties supérieures bleu nuit, aux reflets métalliques s’étendant de la calotte à la queue. Le dessous est blanc (sauf les rectrices), tandis que le dessous des ailes est grisâtre.

Cette espèce ne présente pas de dimorphisme sexuel.

Les jeunes sont assez identiques aux parents, bien que présentant des parties inférieures plus ternes, notamment au niveau de la gorge. Le dessus apparaît également moins brillant, plus brunâtre.

La mue post-nuptiale des adultes est complète. Elle début en août-septembre, avant le départ en migration, et touche d’abord les plumes du corps et les rémiges primaires internes. Elle débute véritablement en migration, sous les latitudes tropicales, avant même que les oiseaux n’aient atteint leurs quartiers d’hivernage. Cette mue s’étale tout au long de l’hiver et s’achève probablement en mars. Dans le même temps, la mue prénuptiale – partielle – se déroule entre janvier et avril, mais le processus est mal connu.

La mue post-juvénile est également complète et se déroule à la même période que chez l’adulte. Des oiseaux finissant leur mue en avril ou mai sont certainement des immatures. La durée et le déroulement de la première mue printanière sont également très mal appréhendés (Cramp et al., 1998).

Les Hirondelles de fenêtre se signalent surtout par leurs cris roulés que l’on entend aussi bien autour des colonies que lorsque les oiseaux sont en chasse dans le ciel. Le chant est un gazouillis assez peu audible, souvent entendu près du nid (Tous les oiseaux d’Europe, Jean-Claude Roché, CD n° 3/ plage n° 48).

Longueur totale du corps : 13,5 à 15 cm. Poids : 20g environ.

Difficultés d’identification (similitudes)

L’Hirondelle rousseline Hirundo daurica possède également un croupion pâle (rose saumon), mais sa silhouette et ses longs filets la rapprochent davantage de l’Hirondelle rustique H. rustica. Certains martinets (Apus) ressemblent superficiellement à l’Hirondelle de fenêtre, mais le dessous est totalement noir et la silhouette en vol différente.

Répartition géographique

Espèce polytypique, l’Hirondelle de fenêtre présente une distribution eurasienne. La sous-espèce type (urbicum) niche de l’ouest et du nord de l’Europe jusqu’en Sibérie occidentale. Dans le sud de l’Europe, en Afrique du Nord et en Asie du Sud-Ouest se trouve la sous-espèce meridionale, dont la reconnaissance ne fait pas l’unanimité (voir par exemple TURNER & ROSE, 1989). Enfin, la sous-espèce lagopodum se reproduit en Asie, du fleuve Ienisseï à la mer d’Okhotsk et au nord-est de la Chine. Selon les populations et les sous-espèces, l’espèce hiverne de l’Afrique sub-saharienne au Sud-Est asiatique (Del Hoyo et al., 2004).

En France, l’espèce niche largement sur l’ensemble du territoire, y compris en Corse (où elle est commune). Elle se reproduit aussi bien en plaine qu’en zone montagneuse, où elle peut nicher à plus de 2 000 m, comme dans les Pyrénées-Atlantiques, atteignant 2 250 m et jusqu’à 2 360 m en Savoie (Dubois et al., 2001). L’espèce est migratrice et hiverne en Afrique tropicale, probablement dans la portion occidentale du continent. Par ailleurs, l’Hirondelle de fenêtre est très commune au double passage. Les oiseaux nicheurs au nord et au nord-est de la France traversent en nombre considérable le pays de part en part. De rares cas d’hivernage ont été signalés, notamment dans le Var, à la fin du siècle dernier et peut-être au début du 21ème. Elle y est peut-être plus régulière qu’il n’y paraît (BEUGET, 2001).

Ecologie

L’espèce est assez éclectique dans le choix des milieux où elle bâtit son nid. Bien souvent elle le fait non loin de l’homme, sur les habitations (toujours, ou presque, à l’extérieur des bâtiments), immeubles, maisons particulières, hangars. Le nid est fixé sous un balcon, le rebord d’une fenêtre ou d’un toit, un encorbellement, etc. Parfois, l’Hirondelle de fenêtre niche à l’intérieur des bâtiments (étables). Elle fréquente également les milieux rupestres, que ce soit les falaises maritimes ou celles des zones montagneuses. En migration, on la trouve à peu près partout, souvent près des plans d’eau ou des zones humides où elle se nourrit.

Comportement

L’espèce est un migrateur plutôt tardif à l’automne sous les latitudes tempérées. Le passage se déroule en septembre et en octobre, du fait d’un nombre assez important de nichées tardives (parfois jusqu’à début novembre). Dans le sud du continent, le passage se poursuit en novembre. Les oiseaux tardifs peuvent être surpris par un froid subit qui peut alors provoquer des hécatombes comme ce fut le cas dans l’est du pays en 1974. Courant novembre, des migrateurs sont régulièrement notés, et même parfois en décembre, comme ce fut le cas en 2003 dans l’ouest de la France

De même au printemps, le retour peut-être précoce, dès février bien qu’il soit possible qu’il s’agisse là d’hivernants locaux. Cependant, le passage ne débute vraiment qu’à fin mars et culmine, selon les régions en France, fin avril ou début mai. Des passages nettement plus tardifs sont décelés dans le nord de la France (fin mai, voire début juin) et concernent sans doute les oiseaux nicheurs les plus septentrionaux.

L’espèce est grégaire ; elle migre souvent en groupe, de jour. On l’observe aussi bien le long du littoral que passant des cols de haute latitude.

Reproduction et dynamique des populations

L’espèce est monogame mais les couples ne semblent se former, à de très rares exceptions près, que pour la durée de la reproduction. L’espèce est coloniale le plus souvent. Les colonies atteignent la taille de plusieurs dizaines voire une centaine de nids.

Le nid est construit en général à partir de fin avril dans le sud du pays, courant mai, et souvent dans la seconde moitié de ce mois, ailleurs en France. Présentant souvent la forme d’un quart de sphère, il est constitué de boue, de plumes, de matériel végétal, appliqués à la paroi de la pierre et assez fermé, ne laissant qu’une entrée étroite sur le dessus. Les deux sexes participent à la construction, bien que le mâle y prenne une part plus active que sa partenaire. La femelle y dépose ensuite 3 à 5 oeufs blancs. Lors de la seconde ponte éventuelle, le nombre moyen d’œufs pondus est un peu moindre. L’incubation dure environ 15 jours. Les deux adultes couvent, la femelle plus longuement que le mâle.

Les jeunes sont nidicoles. Ils sont couvés et nourris par les parents jusqu’à leur envol, qui se produit entre 22 et 32 jours après leur naissance. Au début, les jeunes peuvent retourner au nid pour y passer la nuit. La période d’indépendance totale n’est pas connue avec précision. Les oiseaux sont en état de se reproduire à l’âge d’un an. Le succès à l’envol est variable, dépendant des conditions externes (météorologie, ressources alimentaires) et varie entre 56 et 80% (Cramp et al., 1998).

Les conditions météorologiques et climatiques ont une influence certaine sur le succès reproducteur. On sait qu’un printemps pluvieux ou qu’un épisode de mauvais temps qui se prolonge à cette saison peut entraîner des pertes importantes d’oiseaux (notamment de jeunes). D’une manière plus générale, tout au long du cycle d’une espèce – et notamment si elle est migratrice – l’effet « climat » joue un rôle majeur dans sa dynamique (SAETHERet al., 2004). De même, les conditions météorologiques rencontrées au cours de la migration peuvent sévèrement perturber celle-ci et entraîner des pertes considérables, comme ce fut le cas à l’automne 1974, par exemple (Dubois et al., 2001). De même, la traversée du Sahara, pour les populations d’Europe, et les conditions d’hivernage en Afrique (où se pose également le problème des insecticides) peuvent avoir des répercutions négatives et entraîner des pertes.

La longévité maximale observée grâce aux données de baguage est de 14 ans et 6 mois (Staav, 1998).

Régime alimentaire

L’Hirondelle de fenêtre est insectivore. Elle se nourrit principalement d’insectes volants (99,8 %, Daoudi et al., 2002). Selon Daoudi et al., 2002, plus de 60 espèces sont consommées, parmi lesquelles les Hyménoptères dominent (85,7 %, en majorité des fourmis volantes). Viennent ensuite les Coléoptères (8,7%), les Hémiptères (4,7 %) et les Diptères (0,5 %). Elle les capture d’un vol assez lent, à des altitudes variables, mais le plus souvent à une vingtaine de mètres environ.

Habitats de l’Annexe I de la Directive Habitats susceptibles d’être concernés

L’Hirondelle de fenêtre est susceptible de fréquenter l’ensemble des habitats de l’Annexe I de la Directive Habitats, puisqu’elle fréquente la partie aérienne de ceux-ci sur tout le territoire.

Néanmoins, elle peut fréquenter plus assidûment certains d’entre eux, installant son nid dans des sites rupestres naturels. En période de migration, les individus en halte fréquentent les zones humides, où ils s’alimentent et se posent en dortoirs dans la végétation aquatique. Seuls ces habitats préférentiels son énumérés ci-dessous.

1130 - Estuaires (Cor. 13.2 et 11.2)

1150 * - Lagunes côtières (Cor. 21)

1230 -Falaises avec végétation des côtes atlantiques et baltiques (Cor. 18.21)

2190 - Dépressions humides intradunales (Cor. 16.31 à 16.35)

3130 - Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation du Littorelletea uniflorae et/ou du Isoëto-Nanojuncetea (Cor. 22.12 x (22.31 & 22.32))

3140 - Eaux oligo-mésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp. (Cor. 22.12 x 22.44)

3150 - Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l’Hydrocharition (Cor. 22.13 x (22.41 et 22.421))

3160 - Lacs et mares dystrophes naturels (Cor. 22.14)

3270 - Rivières avec berges vaseuses avec végétation du Chenopodion rubri p.p. et du Bidention p.p. (Cor. 24.52)

8210 - Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique (Cor. 62.1)

8220 - Pentes rocheuses siliceuses avec végétation chasmophytique (Cor. 62.2)

8310 - Grottes non exploitées par le tourisme (Cor. 65)

Statut juridique de l’espèce

Espèce protégée (article 1er, arrêté du 17 avril 1981), inscrite à l’Annexe II de la Convention de Berne.

Présence de l’espèce dans les espaces protégés

L’omniprésence de l’Hirondelle de fenêtre sur le territoire français ne permet pas de dresser une liste d’espaces protégés privilégiés par cette espèce. Tout au plus, peut-on signaler qu’elle fréquente un grand nombre d’espaces protégés, tant en période de reproduction qu’en migration.

Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs

La taille de la population européenne d’hirondelle de fenêtre n’est pas connue avec précision, elle est évaluée entre 9,9 et 24 millions de couples. Son statut de conservation est considéré comme « en déclin » (BirdLife International, 2004). Parmi les pays qui accueillent le plus grand nombre d’oiseaux, figurent la Bulgarie (800 000 à 4 millions de couples), la Russie (800 000 à 2,3 millions), l’Espagne (1,14 à 2,16 millions), la Turquie (1 à 2 millions) la France (400 000 à 1,6 million), l’Allemagne (820 000 à 1,4 million), la République Tchèque (600 000 à 1,2 million). Quelques pays ne dépassent pas, au plus, le million de couples comme la Croatie, l’Italie, le Portugal et la Slovaquie.

Le manque d’informations précises sur l’ensemble du territoire ne permet pas d’estimer avec précision la taille des effectifs français. A la fin des années 1990, ils étaient estimés à moins d’un million de couples (DUBOIS et al., 2001). Depuis lors, le protocole STOC, initié par le CRBPO a montré que cette espèce était probablement celle qui avait le plus diminué pendant la période 1989-2003, avec une chute estimée à 41% (JULLIARD & JIGUET, 2005). Cependant, les résultats entre 2001 et 2005 montrent au contraire une hausse significative de près de 56% (JIGUET & JULLIARD, sous presse).

Un dénombrement entrepris en Alsace en 2000 estime la population de cette seule région entre 60 000 et 80 000 couples (MULLER & BRIGNON, 2002). Bien qu’on ne puisse extrapoler simplement ces chiffres à l’ensemble du territoire, on peut raisonnablement penser qu’au début du 21ème siècle, la population française dépasse le million de couples. Elle devait même compter plusieurs millions de couples au courant des années 1980. Le déclin « modéré » récent constaté en Europe se confirme pour la France. En maintes régions, on note une diminution des effectifs, même si des variations interannuelles importantes sont observées. Dans l’Hérault (CRAMM P., comm pers.) un recensement exhaustif réalisé au cours de la période 2001-2006 conduit à avancer un effectif nicheur de 30 000 couples. Un suivi annuel, réalisé depuis 1982 sur un échantillon de 13 communes de ce département (CRAMM. P., données non publiées), illustre une tendance significative à la décroissance (diminution de 0,9% par an sur la période 1982-2006).

Menaces potentielles

De nombreuses menaces pèsent sur l’Hirondelle de fenêtre, bien que cette espèce ne figure pas sur la liste « Rouge » des oiseaux menacés de France (Rocamora & Yeatman-Berthelot, 1999) en raison de la méconnaissance de son statut à l’époque. Les informations récentes démontrent l’ampleur du déclin que subissent les populations, en raison des menaces et de la dégradation globale des habitats.

- Diminution des ressources alimentaires :

L’emploi des pesticides – en particulier les insecticides – a entraîné une diminution de la quantité d’insectes à tous les niveaux des écosystèmes, et spécialement la densité de ce que l’on appelle le plancton aérien, dont se nourrissent presque exclusivement les hirondelles. Cette diminution est importante depuis la Seconde Guerre Mondiale, aussi bien en France qu’ailleurs en Europe Occidentale. Bien connue, elle est documentée depuis une trentaine d’années (BRYANT, 1975). La réduction de la quantité des proies et de leur diversité a une incidence négative directe sur le succès de reproduction et entraîne un effet à long terme sur les populations d’Hirondelles des fenêtres (Johnston, 1993). La simplification des paysages agricoles, par la disparition progressive de la polyculture et l’arasement du bocage, a amplifié le déclin des sources de nourriture disponible, tant en quantité qu’en diversité.

- Destruction des nids :

Sur les lieux de reproduction, l’autre grande menace qui affecte les sites d’installation des nids est le ravalement des bâtiments. En effet, celui-ci intervient le plus souvent aux beaux jours, fréquemment sans aucune précaution pour les Hirondelles de fenêtre qui peuvent être engagées dans leur reproduction. Bien que la destruction des nids ou œufs d’une espèce protégée soit interdite en France, il est difficile d’intervenir quand une entreprise de ravalement ou un particulier passe la façade du bâtiment au « kärcher ». Des milliers de nids sont ainsi détruits chaque année en France.

- Les changements climatiques en cours :

La modification du régime climatique sur le long terme peut aussi générer des effets encore mal connus. Ainsi la NAO (Oscillation Nord-Atlantique), régime atmosphérique particulier sur l’Atlantique Nord, a-t-il un effet sur la reproduction des oiseaux en Europe et, notamment, l’Hirondelle rustique (MØLLER, 2002). L’augmentation des températures estivales peut sans doute avoir des effets sur la reproduction, à la fois positifs (augmentation des ressources alimentaires, allongement de la période de reproduction) et négatives (sécheresse, hyperthermie des juvéniles au nid).

Propositions de gestion

Les mesures de gestion qu’il conviendrait de mettre en place pour favoriser les populations d’Hirondelles de fenêtre concernent non seulement les habitats des zones protégées, mais aussi et surtout l’ensemble des espaces agricoles. Il s’avère que le maintien des paysages de polyculture-élevage apparaît crucial pour permettre la survie de l’avifaune dans les espaces cultivés, où l’Hirondelle de fenêtre s’alimente (Woodhouse et al., 2005).

La simplification des milieux a atteint un tel niveau dans bien des régions qu’il convient d’y recréer une mosaïque d’espaces naturels. Les mesures existantes suivantes voient le jour, mais méritent un développement beaucoup plus ambitieux : plantation d’arbres et de haies, mise en place de jachères « faunes sauvages », protection des prairies et maintien de bandes enherbées. Aussi, une diminution de l’emploi des pesticides chimiques et l’utilisation de moyens de lutte biologique qui soient moins drastiques pour les populations d’insectes, devraient se généraliser, au même titre que les mesures de soutien à l’agriculture biologique.

Plus localement, les associations de protection de la nature, mais également les services de l’administration en charge de l’environnement ont un rôle majeur à jouer dans l’information auprès des communautés urbaines, des municipalités, et jusqu’au niveau individuel, pour expliquer la nécessité de ne pas détruire les nids dans une obsession de propreté (MULLER & BRIGNON, op. cit.), ni d’intervenir sur des bâtiments en cours de réfection de façade en pleine période de reproduction. Ce genre d’information est en général bien perçue, notamment par les pouvoirs publics (nombreux exemples auprès des gares SNCF ; info LPO nationale). Elle contribue alors à réduire substantiellement le nombre de nids détruits à cette période de l’année.

L'installation d'une petite planchette sous les nids constitue un moyen assez simple de recueillir les fientes des jeunes. La LPO Alsace a ainsi élaboré une fiche de présentation de cette action (MULLER & BRIGNON, op. cit.).

Etudes et recherches à développer

Le suivi temporel des oiseaux communs (STOC) est un élément important pour appréhender, sur le long terme, la dynamique des populations d’Hirondelle de fenêtre en France. Il est donc primordial de poursuivre cette recherche.

De recensement plutôt aisé en période de reproduction, les colonies d’Hirondelle de fenêtre peuvent faire l’objet de suivis de la part des ornithologues, mais également d’un large public, comme cela a été entrepris récemment en Alsace, et plus localement, à Paris (Olivier SIGAUD et al.). Ne nécessitant pas une mise en œuvre importante, ce type de recensement pourrait se mettre en place aisément au niveau national, afin d’estimer la taille des effectifs nicheurs. Ce suivi mené tous les cinq ans permettrait de suivre l’évolution des effectifs et de la distribution. La comparaison des données obtenues par cette méthode « directe » aux données « STOC » génèrerait des résultats attendus, permettant notamment un calibrage des indices de présence générés par le STOC.

Bibliographie

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BRYANT, D.M. (1975).- Breeding biology of House Martin Delichon urbica in relation to aerial insect abundance. Ibis, 117 : 180-216.

CRAMP, S. L., SIMMONS, K. E. L., Snow, D. W. & Perrins, C. M. (1998).- The Complete Birds of the Western Palearctic on CD-ROM. Version 1.0 for PC. Oxford University Press. London, UK.

DAOUDI, S., VOISIN, J.-F. & DOUMANDJI, S. (2002).- Spectre alimentaire d'une colonie suburbaine de l'hirondelle de fenêtre Delichon urbica Linné, 1758 (Aves, Hirundinidés) en Algérie. Revue d'Ecologie, 57 (1) : 83-89.

DEL HOYO, J., ELLIOTT, A. & CHRISTIE, D.A., Eds. (2004).- Handbook of the birds of the world. Vol. 9 Cotingas to Pipits and Wagtails. Lynx Edicions, Barcelona, 864 p.

DUBOIS, P. J., LE MARECHAL, P., OLIOSO, G. & YESOU, P. (2001).- Inventaire des Oiseaux de France. Nathan/HER, Paris, France. 397 p.

JIGUET, F. & JULLIARD, R. (2006).- Suivis Temporel des Oiseaux Communs. Bilan du Programme STOC pour la France en 2005. Ornithos, 13(3). 158-165p

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JULLIARD, R. & JIGUET, F. (2005).- Statut de conservation en 2003 des oiseaux communs nicheurs en France selon 15 ans de programme STOC. Alauda 73 : 345-356.

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Rocamora, G. & Yeatman-Berthelot, D. (1999).- Oiseaux menacés et à surveiller en France. Liste rouge et recherche de priorités. Populations. Tendances. Conservation. Société d’Etudes Ornithologiques de France & Ligue pour la Protection des Oiseaux, Paris, 560 p.

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STAAV, R. (1998).- Longevity of birds ringed in Europe. Euring Newsletter 2 : 9-18.

TURNER, A. & ROSE, Ch. (1989).- A handbook to the Swallows and Martins of the world. Helm, London. 264p.

WOODHOUSE, S. P. , GOOD, J. E. G. , LOVETT, A. A. , FULLER, R. J. & DOLMAN, P. M. (2005).- Effects of land-use and agricultural management on birds of marginal farmland: a case study in the Llyn peninsula, Wales. Agriculture, Ecosystems & Environment, 107 (4) : 331 – 340.

Source: rédacteur Philippe J. Dubois (LPO) - Cahiers de l'habitat Oiseaux

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